Le scannage 3D révolutionne le domaine de la numérisation d’objet ou de grandes scènes complexes. Cette technologie s'appuie sur une nouvelle génération d’instrument de mesure utilisés dans les domaines de la modélisation architecturale, du contrôle dimensionnel et de la topographie.

Détail d'un nuage de points scanné dans une carrière de granulat.

Un scanner 3D est un appareil de terrain, capable de mesurer et d’enregistrer plusieurs millions de points tridimensionnels en quelques minutes, à une précision de quelques millimètres, à une densité pouvant atteindre plus d’un point au millimètre. Par comparaison un levé de géomètre classique permet au mieux, à précision équivalent, d’acquérir un point toutes les trois à quatre secondes (150 points en 10 minutes).

Le nuage de points tridimensionnels issu du scannage est inexploitable en l’état. Nous associons donc le capteur à un logiciel de traitement spécifique. Ce logiciel exploite les derniers développements informatiques en matière de modélisation et de cartographie automatique.

Le résultat du traitement aboutit selon les besoins à des exploitations cartographiques de haute précision (restitution filaire équivalente à une restitution photogrammétrique, profils, courbes de niveaux), à un modèle maillé tridimensionnel, véritable clone numérique (modélisation TQC " Tel Que Construit" ) exportable en DXF 3DFace ou exploitable en imagerie de synthèse, ou à des analyses géométriques plus fines (bilans volumétriques, quantification de déplacements ou déformations par comparaison de nuages de points, édition d'un rapport).

 

Qu’apporte cette technologie de pointe :

° un volume d’information en 3D d’une extrême densité
° la visualisation en 3D in situ des données acquises
° un archivage 3D des scènes scannées : les données acquises pourront être exploitées avec précision même si l’objet scanné venait à être endommagé ou détruit.
° moins de contraintes au moment de l'acquisition : l'acquisition est très rapide et la portée importante, ce qui réduit considérablement les contraintes de sécurité et d'immobilisation inhérentes à ce type d'intervention sur certains lieux (chaussée fréquentée, chantier BTP).
° une grande liberté d’exploitation des mesures : nul besoin de retourner sur le terrain pour de nouvelles mesures : tout a été acquis dès les premiers scans.
° l’assurance de ne commettre aucun dommage sur l'objet pendant le relevé : les mesures se font sans contact physique, à l’aide d’un laser de classe I (eye safety).
° la possibilité d'accéder virtuellement à des parties inaccessibles physiquement : les mesures au laser sans réflecteur peuvent être réalisées à plusieurs centaines de mètres de l'objet.

Orthophotographie générée à l'aide de prises de vues photogrammétriques et du scannage 3D d'une façade.

Pour compléter cette technologie, nous avons développé des procédures d'orthorectification de prises de vues photogrammétriques qui exploitent la richesse d'information qu'apporte le scannage 3D sur le relief. Nous produisons donc des restitutions orthophotographiques d'une extrême précision et d'une qualité inégalée, même lorsque le relief de l'élévation à couvrir est très prononcé.