La topographie regroupe les techniques de représentation sur un plan des formes du terrain avec les détails naturels ou artificiels qu'il porte. Par extension, le levé topographique désigne la phase d'acquisition de données géométriques et peut désigner la cartographie d'une zone de plusieurs dizaines d'hectares comme la représentation de la façade d'un bâtiment.
Elle fait en principe appel à plusieurs procédés : tachéométrie, photogrammétrie, orthophotographie, etc. Mais parce qu'on associe souvent l'image d'un levé topo à celle du géomètre derrière son appareil au bord de la route, je ne décrirai dans cette page que la méthode de levé tachéométrique.

Le levé tachéométrique   Prestations   Les autres activités

  Le levé tachéométrique


C’est la méthode de levé la plus classique. Elle utilise des « stations totales », appareils permettant la mesure et l’enregistrement d’angles et de distance, que quelques calculs transforment en coordonnées. Grâce à ces coordonnées, les points visés sont reportés sur un plan numérique. En reliant ces points par des lignes ou des courbes, on redessine petit à petit sur ordinateur l’objet relevé.

Cette méthode permet par exemple de fournir avec précision et à moindre coût le plan général d’un site archéologique sur lequel l’archéologue pourra caler ses relevés pierre à pierre. Elle est aussi utilisée pour la production de coupes horizontales et verticales de monuments.

En mesurant un grand nombre de points à la surface du sol et en exploitant ces points à l’aide d’un logiciel d’interpolation, il est aussi possible d’assurer par cette méthode un relevé microtopographique du lieu, aboutissant à la cartographie de courbes de niveau assez denses pour déceler les irrégularités du relief dues à la présence de vestiges enfouis.

Levé tachéométrique
Levé des points remarquables
et report sur plan numérique
Cartographie numérique
Finalisation cartographique


La précision d’un point est généralement de l’ordre de quelques millimètres et dépend de l’appareil utilisé. Elle permet la production de plans détaillés jusqu’à l’échelle du 1/20.

Certains appareils permettent des mesures encore plus fines. En réitérant régulièrement les mesures, il est possible de détecter, de quantifier et d’assurer le suivi des mouvements d’un bâtiment. C’est ce qu’on appelle l’auscultation.

A une échelle inverse, la mise en place, la mesure puis le calcul d’un réseau polygonal de stations permettent d’étendre un levé sur plusieurs hectares en assurant une précision globale de l’ordre du centimètre.

Les résultats sont généralement fournis sous deux formes :

  • des tirages papier, couleur ou noir et blanc, dans des tailles allant jusqu’au A0 (118.8 x 84 cm)
  • des fichiers numériques dans des formats exploitables par le client : autocad DWG ou DXF, illustrator, acrobat, arcview, jpeg, etc.

Des outils de plus en plus perfectionnés

Les progrès en mécatronique et optronique ont abouti à l’apparition d’une nouvelle génération d’appareils topo.


Levé robotisé
Station trimble 5600 DR200+
Pour la mesure de la distance par exemple, ces appareils sont maintenant équipés d’un laser assez puissant pour viser et mesurer des points visibles mais inaccessibles. Seul derrière ce type d’appareil, il est ainsi possible de réaliser le relevé des coupes ou des élévations d’un monument.

Certains de ces appareils sont motorisés et incorporent un système de téléguidage. Il est alors possible d’effectuer le levé de terrain seul derrière la canne, l’appareil étant capable de suivre et d’enregistrer les coordonnées du réflecteur que l’opérateur utilise pour désigner les points à lever.

J'utilise l'une ou l'autre technologie, selon le type de relevé à faire.

DEBUT

 Prestation de services:

  • Levé : planimétrie, élévations, levé d'intérieur, de charpentes, coupes, métré, relief, microtopographie.
  • Auscultation : par contrôle tachéométrique ou nivellement de précision.
  • Positionnement : implantation, géoréférencement (Lambert).
  • Numérisation : scannage et recalage de plans, digitalisation.
DEBUT

 Exemples de relevés